Bellerose et moi, c’est une longue histoire. Pour résumer : j’ai découvert la marque à mon arrivée en Belgique il y a environ 15 ans, et j’ai tout de suite été happé par l’aventure. 

Tout a commencé en boutique, où je travaillais comme vendeur. En arrivant dans un nouveau pays, j’avais besoin de trouver un équilibre professionnel. 

Bellerose est une marque en constante évolution, et j’ai eu la chance d’arriver à un moment où les choses bougeaient et se transformaient. Mon parcours reflète cette même dynamique. 

Aujourd’hui, je suis principalement en charge des nouveaux projets de boutiques et de leur aménagement intérieur, en étroite collaboration avec Derek Van Heurck, notre directeur artistique. 

L’idée est venue de l’équipe en charge de la production chez Bellerose, qui fait un travail incroyable en imaginant sans cesse de nouveaux concepts qui incarnent l’ADN de Bellerose. Ils avaient déjà une vision claire des lieux de tournage ainsi qu’un brief créatif très précis. Travailler dans ces conditions a été simple, car ils savaient exactement comment donner vie à cet espace et dans quel univers visuel ils voulaient l’inscrire. 

La cabine mesure environ 3 mètres de large et 2,5 mètres de haut. Pour ce projet, il fallait trouver un équilibre entre deux aspects : la technique et l’esthétique. Certains matériaux ont été choisis pour leur légèreté, leur facilité d’utilisation et leur disponibilité locale, étant donné que nous travaillions à des milliers de kilomètres. D’autres ont été sélectionnés pour leur rendu visuel, en adéquation avec l’identité de Bellerose, la collection et l’environnement naturel. 

Ce qui en ressort, c’est un contraste saisissant : la nature face à une structure géométrique et industrielle. Les courbes organiques des dunes opposées aux lignes rigides du métal ondulé… C’est dans cette tension que l’objet prend véritablement vie. 

Honnêtement, pas du tout. L’Afrique du Sud est d’ailleurs reconnue pour la qualité de ses entreprises de production. Les plans que nous avons fournis ont servi de base, puis ont été adaptés par l’équipe locale en fonction des matériaux et des méthodes d’assemblage qu’ils utilisent. Leur expertise est indéniable, et tout a été géré de leur côté avec un grand professionnalisme. 

Bonne question ! Pour chaque projet, je crée un dossier sur mon ordinateur avec un nom, et celui-ci s’appelait “cabine”, ce qui, à mon sens, lui convient mieux que “The Box”. Une cabine de plage comme celle-ci ferait probablement rêver plus d’une station balnéaire ! 

J’aimerais d’abord la voir en vrai. Pour la plupart des projets sur lesquels je travaille, je peux apprécier l’objet fini de près, ce qui me permet d’en saisir pleinement l’essence. Mais comme celle-ci a été réalisée à distance, j’ai l’impression de l’avoir idéalisée, surtout après avoir vu les superbes images de la campagne. 

Pour sa seconde vie, je l’imagine bien devenir une cabine de plage moderne… Mais pour être plus raisonnable, je préférerais que tous les matériaux soient recyclés, afin qu’elle puisse véritablement s’inscrire dans un nouveau cycle de vie. 

Merci Maëlan !